Le concours Étoiles Effervescence récompense le travail et les réalisations scientifiques de jeunes et talentueux chercheurs universitaires québécois qui contribuent au développement des sciences de la vie au Québec.
Parmi les trois chercheuses et chercheurs qui s’y sont particulièrement distingués cette année figurent Marina Martinez, professeure agrégée au Département de neurosciences de l’Université de Montréal, et Andrés Finzi, professeur agrégé au Département de microbiologie, infectiologie et immunologie de l’UdeM. Les deux lauréats, qui ont noué des partenariats avec l’industrie des sciences de la vie et des technologies de la santé, se sont vu remettre une bourse à la cérémonie de remise des prix, qui a eu lieu le 11 mai au marché Bonsecours. Ils auront aussi la chance de suivre une formation personnalisée pour la présentation de leur projet à la façon des TED Talks.
Marina Martinez
Chercheuse à l’axe de traumatologie du Centre de recherche de l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal, Marina Martinez a cofondé NeuralDrive, une entreprise canadienne spécialisée dans la mise au point de dispositifs de neurostimulation pour restaurer le mouvement après une paralysie.
Dans son laboratoire, elle a ainsi conçu avec son équipe une technologie qui cible le cortex moteur, la partie du cerveau qui orchestre les mouvements volontaires. Lorsque l’utilisateur tente d’effectuer un mouvement, des microstimulations électriques sont appliquées sur des régions spécifiques du cortex moteur pour augmenter le signal et maximiser le mouvement.
«Mon travail est largement motivé par les patients paralysés. Mon objectif est de leur permettre de reprendre le contrôle de leur corps et de recouvrer leur autonomie grâce à un programme de recherche translationnel axé sur l’élaboration de stratégies de neuroréadaptation», explique-t-elle.
Vu le potentiel élevé de cette nouvelle neurotechnologie destinée à améliorer l’indépendance et la qualité de vie des personnes atteintes de paralysie motrice, Marina Martinez et son équipe suivent actuellement les étapes règlementaires de recherche et développement pour apporter cette innovation au chevet des patients.
Andrés Finzi
Chercheur au Centre de recherche du CHUM et sommité internationale en virologie, Andrés Finzi est au cœur des efforts de recherche sur le SRAS-CoV-2 au Québec et à l’étranger. Ses travaux, menés en étroite collaboration avec plusieurs acteurs, dont la Santé publique du Québec, ont permis de concevoir une immunothérapie ciblée pour le traitement de la COVID-19 de même que des outils moléculaires et cellulaires précis pour mieux comprendre et suivre la réponse humorale et cellulaire au SRAS-CoV-2.
Grâce à ces outils, il est notamment possible de désigner les patients qui présentent la meilleure réponse immunitaire, soit les anticorps individuels ayant le plus grand potentiel thérapeutique. Le cocktail d’anticorps mis au point par le Dr Finzi et son équipe fait présentement l’objet de tests cliniques, en partenariat avec la compagnie sherbrookoise en biotechnologie Immune Biosolutions.
Source : udemnouvelles